Dans le cadre de la libéralisation des pièces captives, la FEDA a eu rendez-vous le 18 mars dernier avec deux représentants de la DGCCRF en charge de ce dossier. A cette occasion la FEDA à communiqué à Bercy les résultats de l’enquête lancée auprès de ses adhérents sur le sujet.
Cette enquête fait ressortir que :
• Au moins une pièce captive est demandée aux distributeurs indépendants dans 50% des demandes qui leur sont adressées par leurs clients.
• Il en résulte, pour de nombreuses entreprises, une perte de CA sur la vente de ces pièces et des pièces périphériques mais aussi une perte d’image sur la capacité à répondre à l’intégralité des besoins de leurs clients.
• Certaines entreprises n’ont pas d’autre choix que de s’approvisionner en pièces captives à l’extérieur de nos frontières, sur des marchés concurrentiels. Comme indiqué ci-dessus, les différences de prix pour un même produit peuvent être considérables. La conséquence est la mise en place d’un schéma d’approvisionnement ubuesque où la pièce produite en France et exportée revient finalement en France pour répondre aux besoins d’un automobiliste français. Le bilan carbone d’un tel circuit est évidemment désastreux par rapport à la situation qui prévaudrait si le marché était concurrentiel.
• L’estimation du surcoût dû au monopole des constructeurs est évalué à 30% environ par nos adhérents
• Pour le consommateur final, nos adhérents estiment à au moins 15% le bénéfice qui résulterait d’une ouverture du marché.
Madame Agnès Pannier Runacher, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, recevra le Président de la FEDA, Alain Landec, le 17 avril prochain. Il répondra aux dernières interrogations que le Gouvernement pourrait encore avoir sur la nécessité d’aboutir à la libéralisation effective des pièces captives.