L’INPI dévoile le classement 2018 des déposants de brevets, Valeo toujours en tête.

Parmi les 50 premiers déposants de brevets, en 2018, figurent la majorité des grands groupes industriels français. Parmi ceux-là, c’est Valeo qui, une fois de plus, décroche la palme, en arrivant en tête pour la troisième année consécutive, du palmarès l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) avec 1 355 brevets publiés, en 2018, faisant de l’équipementier l’entreprise la plus innovante de France. Nous sommes dans le secteur très concurrencé de l’automobile et les protagonistes doivent redoubler d’imagination d’autant plus que les constructeurs automobiles en demandent toujours davantage pour garder de l’avance sur leurs concurrents … grâce, justement, aux équipementiers. Jacques Aschenbroich, PDG de Valeo, s’en félicite « la R&D dans la stratégie du groupe et la capacité toujours renouvelée de nos équipes à innover et concevoir les nouvelles technologies essentielles pour les véhicules électriques, autonomes et connectés, des domaines dans lesquels nous sommes à la fois pionnier. Je remercie l’ensemble des équipes pour leur implication et leur esprit d’innovation ». Pour la 3ème année consécutive, Valeo s’est également classée comme la première entreprise française déposante de brevets à l’Office Européen des Brevets (OEB). Ces deux classements soulignent la volonté de Valeo de protéger son potentiel d’innovation comme sa stratégie. La R&D représente chez Valeo un budget annuel de 2073 millions d’euros avec 20000 ingénieurs répartis dans le monde entier.


Pascal Faure, directeur général de l’INPI se félicite du dynamisme de la recherche en France « Ce nouveau cru 2018 en témoigne : plus que jamais, les grands acteurs de l’industrie et de la recherche française ont intégré l’importance cruciale de protéger leur capital immatériel – élément essentiel de la valeur de l’entreprise – dans un environnement concurrentiel mondialisé qui se réinvente toujours plus vite. Ce palmarès souligne la force de l’industrie française, avec des champions sur le plan mondial, notamment dans les secteurs de l’automobile, du transport ferroviaire, de l’aéronautique et de l’énergie, mais aussi de l’électronique et de la chimie. Il montre aussi clairement le poids de la recherche publique et l’intérêt de poursuivre le travail engagé par l’Etat pour accentuer la collaboration entre laboratoires de recherche et entreprises. Je me réjouis par ailleurs de la présence de deux entreprises de taille intermédiaire dans le Top 50, ainsi que de la présence de PME qui ont été détectées et accompagnées par l’INPI dans les palmarès régionaux. Elles sont le signe que PME et ETI intègrent de plus en plus la dimension stratégique de la propriété industrielle dans leur développement. Avec la loi PACTE, qui permettra un accès plus facile et plus progressif aux titres de propriété industrielle, elles disposeront d’outils de protection mieux adaptés à leurs enjeux, pour les aider à grandir et à être plus compétitives. Dans ce contexte, la mission d’accompagnement de l’INPI est plus que jamais déterminante pour le rayonnement de l’économie française. »

Le Top 4 des déposants reste inchangé, et PSA a également déposé plus de 1000 brevets. Les quatre premières places du palmarès restent inchangées par rapport à 2017. On note à la troisième place le motoriste Safran avec 783 demandes publiées (795 demandes publiées en 2017) et quatrième le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) avec 674 demandes publiées en 2108 (684 en 2017). Deux entreprises de taille intermédiaire arrivent dans le Top 50 : Soitec, spécialiste de la production de matériaux semi-conducteurs, avec 29 demandes publiées et l’équipementier automobile Trèves, spécialiste du confort acoustique et thermique, qui fait son entrée à la 48e place (28 demandes publiées).

Voici les évolutions les plus marquantes

Des changements se dessinent avec des hausses et des baisses de demandes de brevets publiées significatives parmi les 20 premiers déposants.

Les plus fortes progressions sont :

Alstom, qui passe de 101 demandes de brevets publiées en 2017 à 131 en 2018 (+30 %, ce qui le fait passer de la 20e à la 17e place)

Air Liquide : 126 demandes publiées en 2017, contre 161 en 2018 (+ 28 % et + 3 places, à la 15e en 2018)

Valeo : 1 110 demandes publiées en 2017 contre 1 355 en 2018 (+ 22 %)

Michelin : 285 demandes publiées en 2017, 332 en 2018 (+16 % et + 1 place)

Arkema : 142 demandes publiées en 2017, 165 en 2018 (+16 % et + 1 place)

Toujours parmi les 20 premiers déposants, les baisses les plus importantes en 2018 concernent deux entreprises allemandes Robert Bosch GmbH, passant de 193 demandes publiées en 2017 à 114 en 2018 (‑ 41 %) qui passe de la 11e à la 19e place et Continental, passant de 140 à 120 demandes publiées (-14 %) de la 16e à la 18 e place.

Pour davantage d’informations, suivez ce lien : https://www.inpi.fr/fr/services-et-prestations-domaine/etudes-chiffres-cles

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